Le Club Soda fête ses 30 ans dans le rire

Un article de Daniel Lemay (LaPresse) publié le 4 décembre 2012 sur l'événement "J'suis né un Lundi" accompagné d'une quinzaine de photos...
"Plus d’une corde à son arc..."
article de Dominic Tardif dans le VOIR ESTRIE, 19 juillet 2012
"JiCi Lauzon brise la glace avec succès..."
Le Reflet du Lac, 13 juillet 2012
"JiCi Lauzon n'a pas perdu son mordant!"
Marianne Dandurand, La Tribune, 16 mars 2009

Sa chemise lignée, a fait remarquer Jici Lauzon, ne permet pas de cacher le nombre des années qui s'accumulent... Mais ces années ne lui ont pas fait perdre ses repères d'humour. (ici avec Jean-Pierre Lambert)
IMACOM, MAXIME PICARD
(MAGOG) Jici Lauzon ne s'en est pas caché. Son retour sur scène se voulait un retour aux sources. Après 12 ans à laisser ses souliers d'humoriste s'empoussiérer, en bonne partie sous le meuble de télévision pour laisser place au Lacaille de Virginie, il avait besoin de voir le public en vrai.
Il y avait tout lieu de se demander si le confort des vieilles chaussures ne serait pas celui des escarpins... Parce qu'en 12 ans, il a vieilli, a-t-il avoué d'entrée de jeu au public. «On l'avait remarqué!», a lancé tout de go un spectateur. C'était allumer la mèche d'un feu roulant d'échanges entre l'artiste et l'assistance. «J'ai beau porter du ligné...» a-t-il poursuivi. «T'étais plus mince avant!» a alors crié un autre spectateur. Des rires encore, avant le «toi avec» vite répliqué par Lauzon, qui n'a visiblement pas perdu de son mordant, même s'il n'a «pas loin de 50 ans... Juste 54».
Il n'a pas mis de temps à le prouver: les souliers sont restés aussi confortables que de bonnes vieilles pantoufles. Il était heureux d'être de retour à Magog, a-t-il sans cesse répété. Et le parterre a aimé. C'est d'ailleurs ce qui a fait le succès de la première partie: un public qui ne se gênait pas pour envoyer des balles. Toujours récupérées avec aisance. Aucun problème à sortir des lignes, et pas trop à y revenir.
Endossant son rôle de stand-up de cabaret, il n'a pas marché très loin des sentiers battus. Sa zone de confort se trouvait dans les faits marquants de sa vie. Son rôle de père, un tardif retour aux études, les conflits intergénérationnels, sa jeunesse. L'actualité moins récente a aussi collé sous ses vieilles savates. L'homme décapité dans un autobus au Manitoba en juillet dernier. Les épisodes des Lacroix, Simard et Richard. Et personne n'a osé lui souffler que Jean Charest n'est pas le député de Magog, comme il l'a cru. Les blagues restaient bonnes malgré l'imbroglio géographique.
Dans les bagages de ses anciennes amours, Jici Lauzon a aussi trouvé beaucoup de partitions. Sans les paroles, qu'il a pris soin de recomposer avec une bonne dose d'humour. Un rappel de ses performances sur la scène des Deux Pierrots. Accompagné sur scène par le musicien Jean-Pierre Lambert, l'humoriste a gratté la guitare et étiré l'accordéon. Les chansons, éparses dans la première partie, ont pris presque toute la place en seconde partie. Le public y a peut-être perdu ses interactions avec le stand-up, mais ne s'est pas gêné pour taper dans les mains au rythme de la musique. Ou taper du pied durant tout un numéro sur le folklore. Les féministes n'avaient pas commencé leur oeuvre du temps de ces chansons à répondre, a-t-il remarqué, entonnant le Petit cordonnier qui battait sa femme «si drette, si drette», puis la Destinée la rose au bois: «mais c'est l'affaire des filles de balayer la maison». Hommes et femmes ont mis beaucoup de coeur à répondre.
En ressortant ses vieilles savates, Jici Lauzon ne vise pas le Centre Bell, a-t-il confié dans La Tribune samedi. Tant mieux. C'est en toute intimité que son humour s'étrenne le mieux!
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"Jici Lauzon, wow tout un retour j'ai trouvé son spectacle très très très drôle et le public aussi a adoré, ce fut une très belle soirée..."
Philippe Lacombe, journaliste
Jici, c’était comme si on retrouvait un ami. Je ne raconterai pas en détail tout ce pourquoi les thèmes m’ont touchée mais en gros, je peux dire que je suis le produit de la génération des « boomers » : mère canadienne, père mexicain… Donc son détour en Amérique du Sud, je l’imagine très bien! Comme lui, nous avons eu notre enfant « sur le tard » et avons vraiment trouvé que c’était un choc dans notre petite vie tranquille, malgré tout l’amour et le bonheur que nous avons à être parents… Enfin, les chansons et tout, c’était vraiment une belle soirée!
Merci La Marjolaine d’avoir présenté quelque chose de différent cette année!
Estefana (FACEBOOK)
Superbe soirée avec vous et Jérome Charlebois au Théâtre de La Marjolaine hier soir! :):) Votre talent comme humoriste, musicien, chanteur et imitateur est impressionnant... Vous mériteriez plus de publicité!!!! En tout cas, vous pouvez compter sur moi pour en témoigner à mon réseau d'amis... Patricia Hébert (FACEBOOK)